Accueil International Cessez-le-feu au Liban: soulagement et incertitudes

Cessez-le-feu au Liban: soulagement et incertitudes

Après plus d’un an de combats et deux mois de guerre ouverte, le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est enfin entré en vigueur ce Mercredi 27 Novembre.

Les Libanais déplacés, notamment dans le sud du pays, commencent à rentrer chez eux. À Sidon, en bord de mer, des milliers de personnes retournent dans leurs foyers, parfois en agitant le signe de la victoire. « Un sentiment de soulagement règne à travers le pays », rapporte Al-Jazeera, tout en soulignant que l’optimisme demeure prudent face à la fragilité de la trêve.

Depuis le début du conflit en Octobre 2023, au moins 3.823 personnes ont perdu la vie au Liban, et 900.000 ont été déplacées, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU). En Israël, environ 82 militaires et 47 civils ont été tués dans les affrontements avec le Hezbollah. Bien que la trêve soit perçue comme une victoire pour la population libanaise, les craintes persistent quant à sa durabilité.

Les habitants du nord d’Israël, eux aussi, abordent cet accord avec scepticisme. Selon « The Jerusalem Post », après plusieurs trêves décevantes, ils doutent de la fiabilité des promesses diplomatiques. Ils réclament des actions concrètes pour garantir leur sécurité. « The Times of Israel » rapporte les témoignages de ceux qui ont dû fuir les villes frontalières. Certains, comme Miro Vahknin, préfèrent la continuation des combats, estimant qu’un cessez-le-feu ne devrait être accepté que lorsque le contrôle de la situation sera total.

D’autres, cependant, sont favorables à la trêve, croyant que les problèmes doivent être résolus par des accords et non par la force. La division d’opinion est donc bien présente des deux côtés de la frontière.

Cet accord, négocié sous l’égide des États-Unis, est perçu comme un succès pour la diplomatie américaine, selon « Politico ». Il offre à la Maison-Blanche une occasion de marquer un tournant dans sa politique au Moyen-Orient, bien qu’il soulève des questions sur son impact à long terme, notamment concernant la guerre à Gaza et une possible réorganisation régionale.

« The New York Times » note que Joe Biden, à la fin de son mandat, cherche à être reconnu pour avoir initié un règlement durable des conflits au Moyen-Orient.

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